Mamie tuait le lapin Et moi je ne voyais rien. Dans la lune sans fin, Je comprenais pas bien ; Noeud faisait pas la liaison avec les autres Bunnys Dont les clapiers fermés Reposaient à quelques mètres d’ici. Là-bas, près du poulailler, Mamie voulait m’habituer, Me passer inconscient le flambeau de ce sacrifice non rituel. Et moi assis jambes croisées, Je regardais la scène sans broncher, Et de temps en temps aussi Les feuilles et le ciel. Je n’étais ni content, ni dégoûté Par ce tuage organisé, qui passait par plusieurs phases. Ce n’est que bien plus tard que la violence sauvage dévoilera son visage à découvert pour tatouer au plus profond de dedans de mon moi ce court-métrage.
Le tuage du lapin
Informations complémentaires
Cf : "Mai aqui", publication 2000
Gros livre de Combas, éditions paris-musées, 2005