ILS AIMAIENT EN TROP PLEIN.

ILS AIMAIENT EN TROP PLEIN.

Le ventre déchiré et les jambes énervées mais ils n’avaient plus rien à partager avec les glamoureuses qui par décision ultime décidaient de créer des dieux déjà cloué sur place et encore vivants et même encore créant, croix de bois pour chaque ange, choix d’infortune, de fin sans recevoir. La souffrance trop grande pour les chefs de la création devenant impossible à maîtriser en libre société, quelques-uns seulement se prenant pour les plus grands. À cause de leurs rituels admirateurs qui n’allaient pas quand même les traiter comme les acteurs. Un niveau supérieur, anormal mais crédible, assurait le pouvoir aux terribles refaiseurs qui profitaient tristement mais élus comme en coeur par les normaux existants, contrefaisant les princes, peintres et comédiens ou écrivains. Tout ça avec l’aval des autorités terrestres. Le reste, de vrais nobles d’esprit, tombèrent exécutés par leurs clones frisés juste après avoir juré « que tout le monde aille se faire enculer ! » (d’ailleurs depuis, y a un paquet qui l’a fait).
Mais tout ça c’est des histoires, des contes à dormir debout. C’est « la grosse tête » pour les joyeux branleurs, les anges à ni queue ni tête, ils se sont fait massacrer par Sato ce salop et le beau.

Informations complémentaires

Exposition « Sans filet, les Goulamas sont de retour »
Galerie Guy Pieters, Paris
8 mai – 18 juin 2010
T. +33 (0)1 42 89 26 83

Reproduite dans catalogue de l'exposition "Sans filet les Goulamas sont dans le trou", Editions Guy Pieters, 2010

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