1957
Robert Combas naît à Lyon le 25 mai.
1961
La famille Combas s’installe à Sète.
- Sète, Robert Combas en 1961 avec son père Mario et son frère Francis
L’œuvre de Combas apparaît comme un immense creuset où tout se mêle sans discrimination ; un prisme qui déforme autant qu’il révèle sa perception du monde, son vécu et son imaginaire. Les choses qui ont marqué sa vie d’enfant et d’adolescent à Sète sont pêle-mêle : l’accent, l’argot, les couleurs, les fanfares, les costumes des défilés du carnaval, l’humour noir et la dérision, ses parents, le parti communiste, la musique, les filles, les amis, tout est assimilé, et ce mélange se retrouvera digéré dans ses œuvres.
1966
Le jeune Robert dessine des batailles depuis l’âge de deux ans. Ses parents, Raymonde et Mario, n’ont jamais accroché ses dessins au mur, mais face à leur quantité astronomique, et prenant conscience de son don pour la caricature, ils décident de l’encourager. Leur fils leur apparaît en effet comme prédestiné à une carrière artistique, c’est pourquoi ils l’inscrivent à l’école municipale des beaux-arts de Sète.
1974
Il effectue une année préparatoire au concours d’admission des beaux-arts de Montpellier à l’école municipale des beaux-arts de Sète.
1975
Combas rejoint l’école régionale des beaux-arts de Montpellier où il subit pendant deux ans un enseignement très technique.
1977
Robert Combas, Ketty Brindel, Hervé et Buddy Di Rosa se rapprochent autour de leurs préoccupations d’adolescents : la musique rock et punk, la BD, les arts graphiques et l’humour. Ketty et Robert se mettent en couple. À la rentrée, Combas choisit de préparer le diplôme de gravure et de peinture. Il réalise bon nombre de collages et de gravures où l’on constate déjà un travail d’écriture, dont Merde, gravure par laquelle il découvrira l’artiste Ben Vautier. Le travail de gravure est déterminant pour lui. Toute cette technique lui pèse et c’est en synthétisant ses différents styles sur les plaques qu’apparaîtront les prémices de ce qui s’appellera plus tard « Figuration libre ». En marge de ces travaux « scolaires », il réalise des œuvres sur papier : batailles, groupes de rock, aventures de Fernand Zop et de Mickey Combas, Tuer, Ketty. Robert se décomplexe par rapport à la technique. Il réalise qu’il a derrière lui un important travail de dessin et qu’il est déjà artiste. Cette prise de conscience naît de l’assimilation de divers faits qui l’ont profondément marqué : Bernard Palissy qui, manquant de bois pour alimenter son four, fit brûler ses meubles et son plancher ; Ladislas Kijno laissant marcher les enfants sur ses œuvres dans une émission de télévision pour la jeunesse de Suzanne Gabrielo, que Robert voit lorsqu’il a onze ans ; Jonathan Richman déclarant dans une interview qu’il faut recommencer à jouer avec des guitares désaccordées. « Liberté » sera dorénavant son mot d’ordre. Voulant faire quelque chose de nouveau, il part alors de son propre passé et y puise les thèmes les plus classiques, comme les images flash de la télévision, la BD, les batailles qu’il dessine depuis son enfance. Libéré de toute contrainte, il se lance et réalise un paysage au crayon sur un immense papier kraft (perdu aujourd’hui). Sa première toile sera modifiée plusieurs fois : séparée en quatre parties, puis en trois, Robert en brûle une, colle sur une autre des morceaux de laine préfigurant les coulures qui apparaîtront en 1989. Il n’a jamais revu cette œuvre depuis.
1978
Le matériel de peinture coûte cher, et le jeune artiste vient d’un milieu modeste. Qu’à cela ne tienne ! Robert Combas recycle et peint sur ce qu’il trouve : cartons d’emballages, tables, portes et draps. Il récupère également des travaux abandonnés d’élèves des beaux-arts comme fond pour ses premières peintures de Mickey. Récupération qu’il poursuivra tout au long de sa carrière avec les dessins d’enfants, les académiques, les pages de magazines. Ces formes préexistantes, sortes de fonds de matières, lui donnent l’envie de créer quelque chose de nouveau. Exactement comme un compositeur utilise un sample. Robert Combas, Ketty Brindel et Hervé Di Rosa créent la revue BATO, « œuvre d’art assemblagiste et collective réalisée à cent exemplaires et faite à la main ». C’est dans cette ambiance de travail collectif que Combas forme avec Ketty et Buddy Di Rosa le groupe Les Démodés, dont les chansons font l’effet de comptines dadaïstes enrobées d’une musique simple et brutale. Ils se produisent au Théâtre de la Mer à Sète, à Montpellier, Avignon, à Paris au Golf-Drouot, ainsi qu’au Gibus.
1979
- Robert Combas devant son tableau Les vilains 1979
C’est par la musique que Combas fait d’abord parler de ses créations, les deux premiers articles de presse à citer son nom parlent des Démodés. Il s’agit des articles « Fiction-Rock en Avignon » et « Art caustique et vieilles dentelles. Les Démodés » de Jean-Pierre Thibaudat, parus respectivement dans Libération les 23 juillet et 1er août 1979. Au mois de septembre, Ketty obtient un rôle dans le film de Jean-Henri Meunier La Bande du Rex, Robert la suit à Paris pour le tournage. Il découvre le quartier du Marais, mais surtout celui de Barbès, il est marqué par le côté pacotille des objets et des devantures de magasins, par les couleurs, par le métissage. Combas est à l’aise et y ressent beaucoup plus son origine méditerranéenne. Il remplit un carnet de recherche de près de cent dessins qui sera un répertoire de motifs utilisés dans certaines grandes compositions. C’est la naissance de ce qu’il appelle le « Pop Art arabe », un Pop Art des pays en voie de développement et qui aurait très bien pu s’appeler Pop Art africain ou encore chinois.
1980
- Robert et Kety en 1980. Photo Louis Jammes
Première exposition personnelle au mois de mai à la galerie Errata, à Montpellier, suivie d’une seconde exposition le mois suivant dans le bar rock tenu par des amis de l’artiste, Pascal Saumade et Jacques Rue : Lieux dix, galerie Medamothi à Montpellier. Combas obtient son diplôme à l’école des beaux-arts de Saint-Étienne, ville désignée cette année-là pour assurer la validation des diplômes. Bernard Ceysson est contacté par un membre du jury et vient voir les œuvres de l’artiste. Au mois d’août, après s’être fait réformer du service militaire, Combas s’installe à Paris au 120 rue de Charonne avec Hervé Di Rosa, Ketty Brindel et Louis Jammes dans l’appartement loué par ce dernier. Ils rencontrent François Boisrond qui, comme Hervé, étudie à l’École nationale supérieure des arts décoratifs de Paris. Une amie d’Hervé Di Rosa qui travaille pour Arlette Lacour chez Promostyl montre un exemplaire de la revue BATO à cette dernière. Elle achète à Combas plusieurs tableaux du style Pop Art arabe réalisés aux beaux-arts. Combas et Di Rosa proposent leurs dessins humoristiques au journal Libération. Ils sont publiés dans Sandwich, le supplément hebdomadaire du journal ainsi que dans Marie Claire. Bernard Ceysson contacte Robert et le fait participer à l’exposition « Après le classicisme » qui se tient au musée d’Art et d’Industrie de Saint-Étienne à la fin novembre. Au cours du vernissage, il rencontre Bruno Bischofberger, qui lui achète des œuvres jusqu’en 1982, et Daniel Templon, qui en achète une le soir même.
1981
- Robert Combas 1980 Photo François Lagarde
Robert Combas commence à travailler avec la galeriste parisienne Chantal Crousel. Au mois de février a lieu sa première exposition personnelle à l’étranger : « Objekte und Bilder » à la galerie Eva Keppel, à Düsseldorf. Chantal Crousel présente Combas à la galerie Swart, à Amsterdam, qui lui consacre une exposition en mars. Robert Combas et Hervé Di Rosa rencontrent le critique d’art Bernard Lamarche-Vadel par l’intermédiaire du père de François Boisrond. Il leur propose une exposition au mois de juin dans le loft qu’il quitte rue Fondary, à Paris : « Finir en beauté ». C’est à cette occasion qu’ils rencontrent Rémi Blanchard et Catherine Viollet avec qui ils formeront le noyau originel de « Finir en beauté ». Ironie du sort, Bernard Lamarche-Vadel avait déjà vu les batailles de Combas aux beaux-arts et il lui avait dit que c’était trop tard pour lui puisque la trans-avant-garde avait déjà réalisé ce genre d’œuvres. Le 24 mars paraît dans Libération « Trop pauvre pour se payer une toile » de Patrice Bollon, premier article de presse consacré en France à Robert Combas. À l’occasion de l’exposition « 2 Sétois à Nice » chez Ben Vautier, paraît dans Libération le 29 septembre « Pas d’orchidées pour Combas et Di Rosa », article dans lequel Ben cite Combas et Di Rosa comme les représentants français d’une situation internationale et simultanée : la Figuration libre. Au mois d’octobre, Hervé Perdriolle présente « To End in a Believe of Glory » à l’espace des Blancs-Manteaux, à Paris, et expose Combas, Boisrond, Di Rosa, Blanchard et Viollet. Combas participe à l’exposition « Ateliers 81/82 », ARC-musée d’Art moderne de la ville de Paris, au mois de novembre. Performance des Démodés le jour du vernissage. Otto Hahn, publie le 11 décembre dans L’Express « Allons enfants de Picasso », où il désigne Robert Combas leader de la Figuration libre. À la fin de l’année, Robert Combas et son ami Marc Durand louent un petit appartement au septième étage sans ascenseur au 17 du boulevard Saint-Marcel. Ketty les y rejoindra. Robert n’a pas d’atelier, donc il fait comme à son habitude et peint où il vit. Ici, se sera dans l’espace exigüe de la cuisine.
1982
Dans le cadre de Statement One qui présente les œuvres d’artistes français à New York, Combas est exposé pour la première fois aux États-Unis à la galerie Holly Solomon, à New York. Au mois de mars a lieu sa première exposition personnelle à Paris, à la galerie Yvon Lambert avec qui Combas débute une intense et stimulante collaboration.Au mois d’octobre se tient la première exposition présentant le groupe Figuration libre, « Figuration libre : Rémi Blanchard, François Boisrond, Robert Combas, Hervé Di Rosa », à la galerie Swart, à Amsterdam.
1983
Exposition « Blanchard, Boisrond, Combas, Di Rosa » au Groninger Museum, à Groningue (Pays-Bas). Performance des Démodés le jour du vernissage.
Première exposition personnelle à New York à la galerie Leo Castelli. Robert expose à la galerie Il Capricorno, à Venise, au mois de mai. Fervents défenseurs et collectionneurs de l’œuvre de Combas qu’ils ont découvert à l’occasion de l’exposition « 2 Sétois à Nice » chez Ben, Sabine et Nini Camuffo travailleront avec lui dès 1982. Au mois de mai, une exposition Combas lui est consacrée à la galerie Le Chanjour à Nice ; il collaborera avec elle jusqu’en 1989. À la fin de l’année, Ketty et Robert déménagent 17 quai Louis-Blériot, à Paris, en face de la statue La Liberté éclairant le monde. Combas est plus stable financièrement, ses œuvres se vendent bien. Conscient de la chance qu’il a d’avoir de quoi travailler, il se consacre pleinement à la création. L’année 1983 marque un tournant décisif dans sa création. Sa peinture évolue, son imaginaire se décuple, les toiles se remplissent, se sophistiquent et se complexifient. Yvon Lambert lui conseille alors de vivre dans un plus grand espace.
1984
Combas et Ketty louent donc une grande maison dans le Marais, au 30 rue du Parc-Royal. Le style Combas s’affirme de plus en plus, les œuvres apparaissent spectaculairement fouillées et les sujets vont en se complexifiant. Le trait noir cerne la couleur. Le centre d’Art de l’Arca à Marseille organise la première exposition d’envergure consacrée à l’œuvre de Robert Combas, et édite son premier catalogue monographique, Combas 84. En décembre, débute au musée d’Art moderne de la ville de Paris l’exposition « 5/5 : Figuration libre France/USA », qui confronte les œuvres de jeunes peintres français (Blanchard, Boisrond, Combas, Di Rosa, Jammes) et américains (Basquiat, Crash, Haring et Scharf). Coïncidence ou pas, quelques mois plus tard Keith Haring se met étrangement à peindre des personnages roses ressemblants fortement à ceux de Combas.
1985
Tout jeune et déjà une rétrospective au musée de l’Abbaye Sainte-Croix des Sables-d’Olonne, présentée par la suite au Gemeentemuseum d’Helmond, aux Pays-Bas, et au musée d’Art et d’Industrie de Saint-Étienne au début de l’année suivante. À l’occasion de la Fiac, au Grand Palais, à Paris, Combas s’approprie les œuvres du Louvre. Ses créations sont présentées sur le stand de la galerie Yvon Lambert. Ce dernier participe à la diversification des sujets dans l’œuvre de l’artiste ; ses propositions d’expositions permettent à Combas de se confronter aux grands thèmes de l’histoire de l’art.
1986
Au mois de mars, seconde exposition personnelle à New York, à la galerie Leo Castelli. Combas participe à l’exposition « Luxe, calme et volupté » à la Vancouver Art Gallery, au Canada, où ses œuvres sont confrontées, entre autres grands noms de la création, à celles de Gérard Garouste, Daniel Buren, Martial Raysse. Robert Combas déménage avec Ketty, il loue à Sophie Calle un grand et clair appartement dans une ancienne usine désaffectée boulevard Camélinat à Malakoff. L’artiste commence à réaliser des œuvres sur des vêtements.
1987
Robert et Ketty se séparent. L’artiste travaille toujours dans le chaos et l’urgence. Il prend conscience du gaspillage des matériaux et décide de recycler. Il utilise ses pinceaux et tubes de peinture usagés pour réaliser des sculptures. C’est le début des petits crucifix et des pinceaux peints. Au mois de mars, le CAPC de Bordeaux lui consacre une exposition personnelle qui se déplacera ensuite au Stedelijk Museum, à Amsterdam. Il participe à « L’Époque, la mode, la morale, la passion » qui se déroule en mars au Musée national d’art Moderne, Centre Georges-Pompidou, à Paris. En juin, il rencontre Geneviève Boteilla à l’occasion d’une fête donnée par un collectionneur d’Yvon Lambert. Elle deviendra sa compagne et muse : les œuvres de Combas étant comme les pages d’un journal intime, ce changement dans sa vie se constate dans son œuvre. Le thème de l’amour est de plus en plus présent et Geneviève devient un protagoniste récurrent dans ses tableaux. Ils vivent ensemble dans un pavillon à Antony, en attendant d’obtenir un atelier de la ville de Paris.
1988
Conjointement avec son galeriste Yvon Lambert, Combas entame une collaboration avec Marianne et Pierre Nahon (galerie Beaubourg, Paris) jusqu’en 1992. À deux occasions, les deux galeries proposent des expositions simultanées avec des thèmes liés et sont les instigateurs d’une monographie de l’artiste. Au mois de septembre, se tiennent ainsi deux expositions sur un de ses thèmes favoris : « La Guerre de Troie » à la galerie Yvon Lambert et « Les Batailles » à la galerie Beaubourg. L’exposition « L’Amour à 2 » à la galerie Pierre Huber, à Genève, présente quant à elle des œuvres mettant en scène Geneviève et Robert dans leur vie de couple. En décembre, l’artiste s’installe avec Geneviève dans un duplex rue Doudeauville, à Barbès.
1989
L’artiste obtient par la ville de Paris son premier véritable atelier rue Quincampoix où il travaille jusqu’en 2002. Dans le cadre de l’exposition « Nos années 80 », qui se déroule au mois de juin, La Fondation Cartier lui commande tous les visuels. L’artiste est par conséquent reconnu comme emblématique de la décennie écoulée. Sa première exposition en Corée se tient à la galerie Blue, à Séoul, au mois de septembre. Combas commence un travail sur le volume avec des cadres concaves et des insertions d’objets sur la toile et le cadre. Geneviève lui fait découvrir l’art religieux par la visite d’églises et de cathédrales. La vision des icônes et des vitraux le marque profondément. La peinture de Combas évolue vers un style « spirituel ». Les coulures apparaissent. Il s’intéresse à l’alchimie, aux religions et à l’art médiéval.
1990
L’exposition à la Wolf Schulz Gallery, à San Francisco, en février est la première à présenter le nouveau style des « coulures ». Celle présentée au musée Toulouse-Lautrec d’Albi « Combas-Toulouse-Lautrec », confirme l’évolution formelle de l’artiste, mais provoque également un scandale interne au conseil d’administration du musée : ces toiles choquent trop. L’exposition sera présentée également au musée de Blois et au Taipei Fine Arts Museum, à Taïwan. Le 11 juillet, Robert Combas est condamné à verser un franc symbolique à Jean-Paul Belmondo pour avoir porté atteinte à son image en utilisant son visage dans une œuvre de 1984. Geneviève réalise Robert Combas : L’alchimie du verbe, un portrait de l’artiste sous forme de documentaire.
1991
Trois événements d’importance marquent cette année. Deux expositions à Paris : « La Bible » à la galerie Beaubourg, « Les Saints » à la galerie Yvon Lambert, et la publication aux Éditions de La Différence d’un colossal ouvrage monographique de Bernard Marcadé retraçant l’œuvre de l’artiste. Combas est invité sur le plateau de télévision de Nulle Part ailleurs pour parler de son intense actualité.
1992
Sète reçoit deux expositions concomitantes de l’artiste. « Aquestécop », où Combas présente des œuvres réalisées depuis 1977, et « La Mauvaise Réputation » où il apporte sa vision des chansons de Georges Brassens. La galerie Charlotte Moser, à Genève, présente la première exposition des Tatouages académiques sur papier.
1993
L’exposition « Du simple et du double » au musée d’Art moderne de la ville de Paris dévoile des tableaux peints d’après les textes de Sylvie Hadjean. À cette occasion, les sanguines de Robert Combas sont exposées pour la première fois ainsi que le grand vitrail du Dormeur Duval.
1994
Au Manoir de Cologny (près de Genève), l’exposition « Dessins, peintures, meubles peints » présente les premières peintures sur disques.
1995
La Fondation Coprim, à Paris, présente au mois d’avril une exposition sur le thème de la musique : « La Musique et touti couinti ». Combas y rencontre Sophie Raynaud. Elle fera également partie de sa vie pendant plusieurs années et par conséquent de son œuvre.
1997
Au cours des expositions « Œuvres récentes » à la galerie Charlotte Moser, à Genève, et « Diou mé damné ! Macarel ! Je fais une rétrospective » à la villa Tamaris, à La Seyne-sur-Mer, sont présentés ses nouveaux travaux sur pages de magazines. L’exposition « Portraits glitters brillants » à la galerie Laurent Strouk, à Paris, dévoile un travail de peinture en relief.
1998
À l’occasion de « Ben et Combas – entre deux guerres », les deux artistes exposent ensemble à l’Historial de la Grande Guerre de Péronne des œuvres qu’ils ont travaillées chacun de leur côté et qui donnent leur vision de la guerre de 1914-1918. Combas peint sur des photographies de tournage du film Les Croix de bois réalisé en 1931 par Raymond Bernard, qu’il avait vu à quatre ans et qui l’avait marqué, ainsi que sur des documents photographiques de la Grande Guerre.
1999
Dans le cadre de l’exposition « Ex Originibus picturae » à l’ancien évêché de Sarlat, Combas réalise un travail sur le thème de Lascaux et de la préhistoire au cours d’une résidence de trois mois dans un aquarium désaffecté. Avec cette exposition, il retrouve le plaisir de peindre. Elle est marquée par un retour aux toiles de grand format, dont une de cinq mètres de longueur représentant un chaman poursuivant, une flûte à la main, une antilope que l’artiste réalise sur un drap. Par ailleurs, il donne du volume à sa composition en insérant des bâtonnets de bois servant à mélanger le sirop et qui se terminent par des papillons colorés. Cette exposition est également importante par la diversité des techniques qui y sont présentées. L’exposition « Tronche d’habits » à l’espace Cardin, à Paris, dévoile une série d’œuvres sur vêtements mi-sculptures mi-toiles, présentées pour la plupart dans des boîtes lumineuses. Une salle sonorisée est dédiée à trois œuvres sur le thème de l’orchestre symphonique.
2000
À l’occasion de l’exposition « Marilyn Combas », qui se déroule simultanément dans trois galeries (galerie Charlotte Moser, à Genève, galerie Rachlin Lemarié, à Paris, Dewart Gallery, à Bruxelles) au mois de juin, l’artiste, comme avec le Mickey de ses débuts, s’approprie l’icône absolue de la féminité : Marilyn Monroe. En intervenant directement sur des sérigraphies d’Andy Warhol, Combas nous en offre une vision toute différente : il dynamite le visage lissé et stéréotypé de Marilyn afin de retrouver la pluralité d’une humanité féminine. Le catalogue de l’exposition est un livre-objet accompagné d’un CD, musique dans laquelle l’artiste déroule de manière très rythmée les titres-textes de ses œuvres. L’exposition « Maï aqui » qui se déroule en juillet au musée Paul-Valery, à Sète, revient en peinture sur les souvenirs de jeunesse de l’artiste dans cette ville.
2002
Combas installe son atelier à Ivry-sur-Seine. C’est la première fois qu’il est propriétaire.L’artiste rencontre le galeriste belge Guy Pieters et débute une collaboration pleine de défis. « Une expo d’été de musique et d’images », à la galerie Hélène Trintignan, à Montpellier, constitue un hommage détonnant à la musique. L’artiste y présente des œuvres synthétisant des souvenirs d’enfance avec les groupes de rock qu’il dessinait sur ses cahiers d’écolier, ses goûts musicaux avec entre autres le rock, le jazz et le blues, ainsi que les nouvelles techniques qu’il a expérimentées depuis.Au mois de juin, l’exposition « Les Vieux Dégueulasses (ou voici où en est la liberté d’expression) » à la galerie Métropolis, à Lyon, dévoile une série de Tatouages académiques que Combas associe à des textes à la limite du dégueulasse. Plus que de la provocation, ils sont le témoignage de son époque où le sexe est partout, ainsi qu’une référence à Sète et à ses habitants au parler très cru.
2003
Natures mortes-vivantes et proches de l’artiste sont exposées en mai à la galerie Guy Pieters, à Knokke-le-Zoute, en Belgique. Combas effectue une résidence de deux mois à Aix-en-Provence où il expose dans huit lieux différents pour « Une saison Combas ». Il réalise un ensemble de grandes peintures autour des thèmes du Moyen Âge, de l’amour courtois, du roi René et de la Sainte-Victoire de Cézanne. Exposer dans la Cité de livre lui donne l’opportunité de développer son travail d’écriture en peinture. Huit œuvres, qui sont autant de pages d’un journal intime, dévoilent ses interrogations et pensées les plus intimes.Robert Combas entame une collaboration avec Ladislas Kijno.La galerie Charlotte Moser, à Genève, expose de nouveaux Tatouages académiques : ces illustres personnages tatoués sont désormais collés sur la toile et bordés de peinture brillante qui crée une opposition avec le mat du papier et le graphisme.
2004
L’exposition « Tatouages académiques » à la galerie Hélène Trintignan, à Montpellier montre une nouvelle évolution dans ce travail. Le format s’agrandit et les personnages se multiplient.
2005
L’exposition « En avant la musique » au palais Bénédictine, à Fécamp, présente un ensemble d’une quarantaine d’œuvres réalisées autour du thème de la musique entre 1982 et 2005.
Le goût du défi que partagent Robert Combas et Guy Pieters permet à la monumentale Déesse Isis-Vénus d’être présentée à l’exposition « Mots d’oreille » réalisée en parallèle à la Biennale internationale d’art contemporain de Venise par la galerie Guy Pieters. Elle prend place dans l’écrin exceptionnel que constituent les Magazzini del Sale et trône face à dix grandes toiles où la dimension métaphysique libère une énergie incroyable.
Des œuvres de Robert Combas sont présentées lors des expositions « My Favorite Things » au musée d’Art contemporain de Lyon et « Big bang » au Musée national d’art moderne, Centre Georges-Pompidou, à Paris.
2006
L’exposition « Savoir-Faire », a pu voir le jour grâce au travail de Jean-François Mozziconacci et Jean-Luc Maslin. Cette grande rétrospective itinérante en Corée du Sud assoit la reconnaissance de l’artiste au-delà des frontières. Elle débute au Seoul Museum of Art et sera présentée ensuite à Kyongnam et à Daejeon, au Gyeongnam Art Museum, à Shang Won, puis au Asiana Museum, Daejeon. La galerie Hélène Trintignan, à Montpellier, présente « Combas-Kijno, œuvres croisées ».La galerie Guy Pieters présente l’exposition « One Man Show Robert Combas » à l’occasion d’Art Paris au Grand Palais. Les Tatouages académiques sont maintenant de véritables peintures. L’artiste utilise un nouveau type de peinture à reflets métalliques et à couleurs vive,s qui réagit à la lumière, il peint le fond et le cadre puis rehausse le fond avec de la peinture mate. Les effets combinés de la brillance du fond et de la peinture mate dessinée donnent un ensemble qui joue fortement avec les variations de la lumière.Des œuvres de Robert Combas sont présentées lors de l’exposition « Il était une fois Walt Disney » dans les Galeries nationales du Grand Palais, à Paris.
2007
Robert et Geneviève s’installent dans l’atelier d’Ivry-sur-Seine. À l’occasion du Festival de Cannes, l’exposition « Cinéphage à gogo » au centre d’Art La Malmaison, à Cannes, présente une grande diversité d’œuvres ayant pour thème le cinéma. Cette exposition se compose d’un grand nombre d’œuvres aux techniques différentes. Au même moment est inaugurée la sculpture en hommage au scénariste Goscinny, puisqu’elle se compose du mot « scénario ».Le Chemin de croix Combas-Kijno est exposé à l’hospice d’Havré, maison Folie, à Tourcoing, et l’année suivante à la chapelle Saint-Louis de la manufacture des Gobelins, à Paris. Kijno et Combas présentent un travail exécuté entre 2003 et 2005, fruit de l’histoire d’une amitié et d’artistes : quatorze panneaux retracent les étapes de la Passion du Christ. Kijno commence les œuvres et les fait parvenir à Combas qui les retravaille. La puissance de la couleur et du contour de Combas vient renforcer celle des explosions de liquide et des grandes taches noires de Kijno.
2008
L’exposition « Qu’es Aco ? » à la Fondation Vincent Van Gogh, à Arles, présente entre autres peintures, sculptures, céramiques et petites gouaches, une série de grand-mères méditerranéennes qui sont le signe de l’attachement du peintre au Bassin méditerranéen, creuset de toutes les cultures.
2009
L’artiste achète un nouvel atelier aux Lilas. L’exposition « Le Frimeur flamboyant » à la Maison européenne de la photographie, à Paris, donne à Combas l’opportunité de reprendre son travail sur la photographie et la reproduction, et d’apporter sa réponse de peintre à la photographie. Par la retouche et la peinture, Combas insuffle une vie nouvelle à ces portraits sur papier glacé. « Freedom, Diversity and Oppression » au Danubiana Meulensteen Art Museum, à Danubiana, en Slovaquie, présente, comme son nom l’indique, l’incroyable liberté avec laquelle Combas diversifie ses sujets et supports. Les sculptures monumentales La Déesse Isis-Vénus et Les Deux Guerriers y sont exposées.
2010
L’exposition « Sans filet, les Goulamas sont dans le trou » à la galerie Guy Pieters, à Paris, marque le retour de Combas sur la scène parisienne. L’artiste s’approprie le thème de la chute et s’y confronte en nous offrant son interprétation du Paradis perdu de John Milton (1667). Son style évolue. En opérant la synthèse de ses travaux antérieurs sur le volume, l’artiste touche à la troisième dimension avec les corps de ses personnages qui sortent littéralement de la toile. Ses œuvres sont plus aériennes et, par un jeu d’énergies contradictoires transposées sur la toile grâce au médium pictural, Combas nous entraîne dans un tourbillon d’émotions.C’est à l’occasion de cette exposition que Combas rencontre Lucas Mancione, avec qui il débute un travail colossal de création musicale.
2011
Combas et Mancione créent plus de quarante chansons et réalisent un travail vidéo de mise en image de ces œuvres musicales. Près de trente ans après Les Démodés, Robert Combas, Lucas Mancione forment un groupe : Les Sans Pattes, parfois des invités les accompagnent sur scène : Marc Duran, Pierre Reixach, Genevieve participe à plusieurs vidéos. Premier concert live des Sans Pattes à l’occasion des dix ans du Miam (Musée international des arts mineurs) et au festival sétois de poésie Voix vives de Méditerranée en Méditerranée. Ils se produisent par la suite avec le percussionniste Gaël Managou dans le cadre de l’exposition « Continents psychédéliques » organisée par le centre culturel français de Pointe-Noire, au Congo.
Robert Combas est invité par Michel Onfray à exposer à la Médiathèque d’Argentan. C’est une rencontre très importante et très stimulante dans la vie de Robert, une amitié profonde naît. Le philosophe pose un regard nouveau sur l’œuvre, l’homme, le créateur
2012
Rétrospective de Robert Combas au musée d’Art contemporain de Lyon : « Greatest Hits, on commence par le début, on termine par la fin », du 24 février au 15 juillet. C’est un évènement essentiel vécu par Robert Combas comme une apothéose. Merci à Thierry Raspail qui offre à Combas le mac Lyon 3000 m2 pour dévoiler son parcours historique et son travail expérimental .
Richard Leydier est le commissaire de cette exposition. Robert Combas installe dans le mac Lyon son atelier de peinture son studio de musique, il vit là pendant 3 mois il est heureux!2013
Nouvelle collaboration avec Laurent Strouk qui reprend la galerie de Guy Pieters du 2,avenue Matignon Paris. Il présente en octobre 2013 l’exposition « Pour la couleur c’est au 1er étage » au r-d-c donc des grands formats en N&B, une évolution de ses tatouages académiques dans le grand format.
À l’étage, Robert Combas montre un ensemble de tableaux de femmes. À partir de pages découpées dans les magazines de mode ou magazines pornographique, l’artiste redessine, peint, triture, découpe. ces papiers qui consitutent des études préparatoires dont il fait des agrandissements et qu’il repeint jouant de la peinture en reproduction et de la peinture matière.
Pour le vernissage, une performance des SANS PATTES. Ce travail de la performance visuelle, théâtrale musicale prend une place centrale dans l’oeuvre de Robert Combas. Il vit cette aventure avec Lucas Mancione, plasticien.
Nathalie Hazan, conservation du Musée d’Art et du Judaïsme à Paris, propose à Robert Combas de travailler autour de l’oeuvre de Maryan. Robert Combas connaît et aime l’ouvre de Maryan, il a chez lui ce livre « la ménagerie humaine ».
Parallèlement à l’exposition Maryan qui se tient au MAHJ, Robert Combas montre « Dans les tuyaux», un ensemble d’oeuvres où l’on trouvera une profonde fraternité de deux peintres qui savent parler de leurs tripes et de leur âme en peinture.2014
Voyage à L’institut Français de Maurice « Maurice j’arrive! ». Jean Luc Maslin déploie beaucoup d’énergie et de talent pour faire vivre cet institut Français. Il invite Robert Combas pour une exposition, le groupe les sans Pattes pour un concert, et Michel Onfray . Une soirée qui marquera les esprits, Robert combas avec ses pinceaux, Michel Onfray avec son talent d’orateur et son érudition : exercice de transe chamanisme. « Transe est connaissance, un chamane nommé Combas », c’était le titre de la soirée et également le titre du livre que MO publie chez Flammarion en février 2014.
La Ville d’Angers propose une exposition à Robert Combas. Angers c’est la Ville qui a abrité les premiers mois de la rencontre avec Genevieve, alors il décide une exposition hommage à la muse, Geneviève de toutes les couleurs, Grand théâtre d’Angers.
Numa Hambursin est le directeur artistique du Carré St Anne à Montpellier, il propose à Robert Combas une carte blanche pour ce lieu magnifique qu’est cette église néo gothique. Robert montre « La mélancolie à ressorts », et c’est un succès retentissant avec plus de 80 000 entrées.Plusieurs performances des SANS PATTES à Montpellier le 25 juin au Rock Store, à La Sirène à la Rochelle, chez Maryse à Sète le 20 septembre pour le tournage d’un documentaire de Marika Mathieu
2015
Le Collectionneur Didier Moiselet, présente des œuvres de Robert Combas (1982-1986) au Palais de Thau, Collection Didier Moiselet, Palais de Thau, Reims
Puis dans Robert Combas/Alexis Harding – Beauté de la couleur magie de la matière – Bourg en Bresse
Un été à Sète et dans ma tête, donc un grand coup de poing dans la gueule (au sens figuré évidemment), galerie Laurent Strouk, Paris de petites natures mortes en grisaille, de grands papiers aux couleurs vives, du noir et blanc, des petits collages nourrie à la fois d’histoire de la peinture et du quotidien du peintre et de ce qu’il se passe dans sa tête— une autobiographie en peintureUne exposition Nos Amis Nos ! à Brive la Gaillarde, rassemble des œuvres autour du thème du Bestiaire d’œuvres de Robert Combas Topolino ( Marc Combas son frère) et Lucas Mancione (le deuxième membre du groupe LES SANS PATTES)
La Figuration Libre, Historique d’une aventure, Musée Paul Valéry, Sète,
Bonjour la France, Seongnam Art Center, Corée, puis au Goyang Cultural Foundation
Artistes à la Une pour la Liberté, une présentation au Palais de Tokyo, Paris une présentation des plus célèbres unes du quotidien revisitées par une quarantaine d’artistes dont Robert Combas qui exprime l’horreur du « Carnage à Paris » du 13/11/20152016
Robert est invité par Michel Houellebecq dans son exposition « Rester vivant » Palais de Tokyo. Il présente sa pièce « Syndrome de Diogène », une révélation de son intimité de créateur et un ensemble de peintures nouvelles créées à partir de poèmes de Michel Houellebecq Pour la première fois sera montré dans deux centres d’art en Aveyron (Villefranche de Rouergue) au public le mobilier Combas. C’est en métal c’est dessiné et peint par Robert Combas et fabriqué par Jean Claude Maillard (fondateur et dirigeant de Figeac Aéro) Parallèlement à ce travail nouveau, deux expositions rétrospectives des collections de son marchand des années 80 et de son marchand d’aujourd’hui : Yvon Lambert montre au musée de Vence un ensemble important d’œuvres des années (1982-1993) de collaboration fructueuse entre l’artiste et le grand marchand d’art « les Combas de Lambert ». Laurent Strouk montre à Monaco Palais Grimaldi, un ensemble de grands et très tableaux des années 80 et 90
2017
EXPOSITIONS PERSONNELLES
jusqu’au 05 juin à la Collection Lambert en Avignon, l’exposition
LES COMBAS DE LAMBERT
qui dévoile l’ensemble incroyable ( 300 œuvres) qu’a gardé pour sa collection personnelle le marchand Yvon Lambert
26 mai, inauguration des Bus COMBAS, créations originales pour la Ville de Cannes « ça tourne et ça roule sur la croisette »
Du1er juin au 1er octobre , PAS DROIT, mobilier complètement déjanté
Robert Combas s’installe au château de Chamarande, mobilier, tapis, peintures exposition
Le 02 septembre, performance au château de Chamarande « la vie c’est l’art l’art c’est la vie, Robert et Genevieve se marient au château de Chamarande ».
Projections sur le château, concert des sans pattes dans la cour du château. Geneviève portera 7 robes peintes par Robert Combas.Avec le duo LES SANS PATTES
22 avril – la CLEF, Saint Germain en Laye, Concert performance, dans le cadre de la rétrospective au Manège Royal à Saint germain en Laye de Ladislas KIJNO, peintre et grand ami de Robert Combas disparu en 2012,
17 mars – sortie du premier album « Notre Renaissance » chez BECAUSE Music
15 mars – la Boule Noire Paris 18 – Concert Performance pour la sortie de leur premier album chez BECAUSE Music
du 1er juin au 1er octobre : Installation vidéo du collectif ( Robert Combas & Lucas Mancione) LES SANS PATTES à l’Orangerie, dans le domaine de Chamarande de photos et vidéo Concert le 1er juin Concert dans la cour des archives.
17 octobre – Concert Performance au Hublot
EXPOSITIONS de GROUPE
Collectionner, le désir inachevé, du 18 novembre 2017 au 18 mars 2018 au musée des Beaux-Arts d’Angers
PUBLICATIONS
– LES COMBAS DE LAMBERT, Editions L’Amateur
publié à l’occasion de l’exposition Les Combas de Lambert
– ROBERT COMBAS : LES ANNÉES 80-90
PHILIPPE DAGEN livre sorti à l’occasion de l’exposition au Forum Grimaldi à Monaco, août 2016 EDITEUR : LIENART & Galerie Laurent Strouk
Pas droit, Catalogue de l’exposition Robert Combas. présentée au Domaine de Chamarande (1er juin au 1er octobre 2017) accompagné d’un CD, création sonore pour l’exposition au château EDITEUR : LIENART & Domaine de Chamarande2018
EXPOSITIONS de GROUPE
Fondation fernet branca, la nuit des musées de Bâle
ROCK’N’ROLL, 19.01.18 au 18.02.18
Collectionner, le désir inachevé, du 18 novembre 2017 au 18 mars 2018 au musée des Beaux-Arts d’Angers
PERFORMANCES
Deux performances du groupe Les Sans Pattes à FONDATION FERNET BRANCA, pour la nuit des musées de Bâle
Robert Combas IM’PRO en Live au feutre sur carton plume