Robert Combas, c’est moi Lucas Mancione c’est lui. À nous deux, un duo, un groupe.

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Ca fait 30 ans que je ronge mon frein car depuis que j’ai 13 ans je suis passionné de musique populaire, plutôt anglo-américaine et j’écoute les paroles quasiment en abstrait, ça me remplace la non passion que j’ai pour le jazz.

J’ai créé un groupe qui s’appelait « Les Démodés » qui a vécu de 1979 à 1980. Le premier article de presse qui a parlé de moi (Libération) concernait ce groupe, je n’étais pas encore reconnu comme peintre. Je suis un accumulateur de vinyles, j’ai toujours écouté énormément de musique, j’ai composé de nombreux tableaux qui ont comme thème la musique ; depuis 30 ans, je me prépare à créer quelque chose dans la musique.

Après l’exposition que j’ai faite en avril 2010r « Sans Filet » qui a été pour moi une des plus importantes et aussi des plus éprouvantes de ma vie, j’ai ressenti la nécessité de  décharger, par la musique ce trop plein d’énergie de création qui me submergeait et m’anéantissait.

À ce moment, j’ai rencontré Lucas, un Sétois comme moi et artiste plasticien de surcroît que je connaissais un peu mais de loin.
Lucas dans sa pratique artistique, touche à la peinture, à la vidéo, au ciné, à la musique, il maîtrise la technique alors que moi, je suis nul de ce coté-là. Une alliance s’est formée entre nous, une alchimie s’est faite. Je compose les morceaux sur mon clavier,  j’écris les textes, Luka prend les manettes pour l’enregistrement, les arrangements instrumentaux… il produit le son, on le critique tous les deux, je chante, il chante aussi et il joue aussi des instruments et du synthé, comme moi. Nous formons donc un duo plein de ressources. En peinture, on est seul simplement seul ! c’est pour moi très nouveau que d’expérimenter ce travail en synergie avec une autre personne. Nous sommes tous deux Sétois et c’est très important, car à Sète on a un langage, une façon de se comporter qui passe parfois mal avec les autres. Ca facilite beaucoup la communication.

La musique la peinture, peu importe , j’ai des choses à dire, elles s’expriment presque malgré moi , je n’en reviens pas !